jeudi 21 octobre 2010

Petite réflexion sur le Temps

On passe notre temps à parler de la pluie et du beau temps.
On passe notre temps à regarder le temps.
On passe notre temps à penser à ce qu'on pourra bien faire après le travail. Quand on est après le travail, on pense que demain il va falloir aller travailler. On a toujours hâte aux vacances et quand on est en vacances, on pense aux prochaines vacances que nous aurons!
On se dit que quand on sera vieux on aura ça ou ça et que ce sera tellement bien d'être à la retraite car on aura... ENFIN du temps!

Mais au fond, est-ce qu'on s'ennuie à ce point là pour perdre notre temps à penser au temps passé ou au temps futur? Pourquoi ne pas vivre notre vie en ce moment maintenant, pendant qu'on a le temps! Parce qu'au final, cette journée ne reviendra jamais. Il n'y aura qu'un seul 21 octobre 2010 et franchement, j'ai meilleur temps de le vivre pleinement!

A-t-on hâte à ce point de devenir vieux? Pour regarder si notre vie a été ce que nous espérions? Si elle a su être à la hauteur de nos attentes? Si nous avons pu et su être de bonnes personnes ou non? De bons exemples pour nos enfants? De bons conjoints? De bons citoyens? Que l'on garde toujours à notre esprit que les actions que nous posons dans notre présent vont créer notre futur! Donc, prenons le temps de vivre tout simplement et pensons à faire le bien maintenant!
Car le temps passe et n'attend pas!


A chaque action, une réflexion.
- moi-même

jeudi 15 juillet 2010

Le jugement, la justification et le dédouanement

Je suis en ce moment, en stage de Yoga dans les Cévennes, il fait beau, c'est beau et je suis bien!

Aujourd’hui, nous avons parlé du jugement que nous pouvons poser sur les autres. J’ai apporté l’exemple d’un ami avec qui je me promenais en ville, il y a de cela quelques années, qui en 1 heure à vu au moins 9 gais se promener. Il ne cessait de juger les hommes par leur apparence et dès qu’il était un peu habillé différemment (à ces yeux à lui) c’était certainement un gai ! Au bout de cette heure, j’en ai eu ras le ponpon et je me rappelle lui avoir dit, qu’il n’y avait pas des gais partout et que même s’il y en avait, qu’est-ce que ça changeait à sa vie ? Le jugement et la critique font partie de l’être humain et ils sont en nous, qu’on le veuille ou non ! Je pense que si nous sommes critiques envers les autres ou que nous les jugeons dès la première impression, il faut peut-être se poser la question, qu’est-ce qu’il y a chez cette personne qui me dérange à ce point et qui ne dérange peut-être pas quelqu’un d’autre ? Pourquoi cela me dérange ? Pourquoi ai-je le besoin de tout de suite poser un jugement ? Est-ce que je peux contenir ce jugement sans forcément avoir le besoin de l’exprimer ? Je connais des gens qui ont la critique facile et je pense que je suis aussi parfois un peu comme cela, mais que je me suis assagit avec le temps. Mais sincèrement : Qui sommes-nous pour dire que telle personne ou telle autre fait bien ou pas d’agir ainsi ? Comment puis-je savoir , en reprenant mon exemple, si cette personne est gaie ou pas ? Hé !!!!.... ON N’EN SAIT RIEN !!!! Rien de rien du tout !!! Donc arrêtons de penser que les gens sont comme nous et que nous savons tout ! On n’en sait rien c’est tout ! Je pense que si vous saviez tout des gens, leur passé, leur histoire, leur vécu, leurs rêves, etc. On les critiquerait sûrement moins. Et penser aussi que vous n’aimeriez pas que les gens pensent ou disent des choses sur vous qui seraient fausses. Ne faites pas aux autres ce que vous ne vous souhaitez pas à vous-même. Voilà une voie qui me paraît plus sage.

La Justification et le dédouanement

L’être humain est jugeant, mais il cherche aussi toujours à se justifier ou à se dédouaner. Exemple : Justification : Veux tu des tomates ? Non merci, en fait ce n’est pas que j’aime pas ça, c’est que je n’ai pas très faim. Dédouanement : Ce n’est pas ma faute, c’est la faute de l’autre, je lui avais pourtant dit, mais elle ne l’a pas fait .

Pourquoi devons-nous toujours justifier nos actions ? Avoir une bonne réponse à tout ? Si nous ne pouvons pas justifier nos actes, nous sommes considérés comme des gens bizarres. Mais est-ce vraiment possible de tout justifier et d’avoir la bonne réponse à tout ? Moi, je dis que non et que c’est d’autant plus, pas forcément nécessaire ni utile !

Mais nous nous justifions parce que depuis tout petit on nous apprend à le faire, Pourquoi as-tu dis ça à ton professeur ? Pourquoi as-tu renversé ton verre de jus ? Pourquoi tu n’aimes pas les brocolis ? etc, etc, etc. c’est quelque chose qui reste ancré au fin fond de nous et parfois on se justifie sans même que la personne nous le demande. C’est comme ce petit enfant qui reste à l’intérieur de nous qui a peur de se faire disputer s’il n’a pas une Bonne Raison à ces actes et ces gestes. Pourquoi tu n’aimes pas les brocolis ? Heu… parce que j’aime pas ça c’est tout ! Non mais vraiment, pourquoi ? Heille c’est important de savoir pourquoi !!! ça change tout de savoir Pourquoi… ça ne change rien du tout et il a le droit de ne pas aimer ça.

Mais une grande question que je me suis posée, c’est pourquoi il y a des gens avec qui il n’y a pas cette dynamique de justification et d’autres avec qui la justification fait immanquablement partie intégrale de la dynamique ? Je sais très bien qu’avec certaines personnes, je passe mon temps à me justifier et avec d’autres non ? Pourquoi ?

On en est venu à une ‘’conclusion’’ que cela dépendait de l’alchimie avec l’autre. Avec certaines personnes, il y a justification car il n’y a pas l’acceptation de l’autre et s’il y a une acceptation mutuelle des 2 parties, il n’y a donc pas besoin de se justifier ! Wow j’ai appris quelque chose et tout d’un coup ça explique pas mal de choses ! Je dirais que l’alchimie et la confiance font que la justification n’a pas lieu d’être, si nous acceptons l’autre tel qu’il est, il ne se sentira pas dans l’obligation de se justifier et de faire valoir son point de vue pour avoir notre reconnaissance et notre acceptation et vice versa.

Et en même temps, je rajouterai à cela que la justification n’est pas toujours nécessaire, que nous fassions bien ce que nous pensons être juste, si nous jugeons les autres sur ce qu’ils font ou comment ils le font, parce que nous nous ne l’aurions pas fait ainsi, nous portons un jugement et forcément cela amène l’autre à se justifier pour quelque chose qu’il pense juste et qui l’est peut-être ? Accepter l’autre, c’est accepter qu’il est différent de nous et qu’il n’a pas besoin de se justifier pour tout, surtout pour les banalités de la vie !

Je pense qu’il n’y a pas forcément de bonne raison à tout, il y a parfois des événements qui nous conduisent à faire des actions auxquelles la justification n’a pas lieu d’être car, nous ne connaissons même pas la ou les raisons qui nous poussent à les faire. Vraiment, je pense que l’humilité c’est de dire : ‘’je ne sais pas pourquoi je le fais, mais je me sens bien de le faire et j’essaye, c’est tout !’’ Je ne connais pas tout et je ne veux pas tout connaître, juste suivre le chemin est bien suffisant, sans chercher à tout expliquer !

‘’Je suis une élève de la vie ! Je ne connais rien et j’essaye.’’

- Moi-même

lundi 5 juillet 2010

I-5 vrittayah pancatayyah klistâklistâh

vrittayah: les activités du psychique, agitation du mental
pancatayyah: de cinq sortes
klistâ: souffrante, douloureuse
âklistâh: non souffrante, non douloureuse

Douloureuses ou non, les agitations du mental sont de cinq sortes

Patanjali classe le mode de fonctionnement du mental en 5 catégories.
Toutes ses activités du mental ne sont ni bonnes ni mauvaises, cela va dépendre de comment la personne va les vivre et des circonstances.

Le principal but du Yoga est de diminuer la souffrance intérieure et le mental est étroitement relié à cette souffrance. ''Il est comme une rivière qui pourrait s'écouler dans 2 directions: celle du malheur et celle du bonheur.1''

Donc le mental peut nous rapprocher ou nous éloigner de l'état de yoga (l'état de paix intérieure, la voix juste). Est-ce que je suis la bonne voie qui me mène au bonheur ou est-ce que je suis la voie qui m'éloigne du bonheur? Nous savons tous ce qui est bon pour nous, mais faisons-nous ce qu'il faut pour? Si je crois en quelque chose, est-ce que j'utilise mon mental pour écouter et me rapprocher de ma voie ou pour m'en écarter? C'est un peu le petit diable et l'ange qui bavardent dans nos têtes.


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1. Miroir de soi , B. Bouanchaud, Saint-Raphaël, 2007.

I-4 Vrittisârûpyam itaratra

vritti: activité psychique, fluctuations du mental
sârûpyam: identification
itaratra: autrement

Autrement, il y a identification de l'activité psychique, des fluctuations du mental.


Autrement, si nous ne sommes pas établi dans notre centre (notre Soi), il y a l'identification de notre activité psychique. C'est l'état ordinaire de l'esprit qui vagabonde d'une idée à l'autre. Il est influencé par l'extérieur (les évènements, les situations, le temps, etc.) et par l'intermédiaire des sens. Ces activités sont essentiellement instables, ce qui perturbe l'ancrage à notre centre profond.

Nous dramatisons souvent les évènements extérieurs au lieu de les voir tels qu'ils sont. Au lieu de les prendre comme des défis à relever ou comme un apprentissage de la vie, nous les voyons comme d'immenses montagnes à gravir et parfois il nous entraine dans un drame de vie et une victimisation de notre personne, bref une souffrance. Nous pensons que les autres sont plus heureux que nous, etc. Mais je vous assure, il n'en ai rien!

Les éléments extérieurs ne perturbent pas notre centre, mais notre esprit. L'esprit tente toujours d'avoir plus et mieux (une meilleure profession, une autre maison, ou au autre pays!) Quand je serai partie loin de tout, je serai heureuse. Tout ça au lieu de se dire que nous pouvons vivre pleinement là où l'on est tel que l'on est!

samedi 12 juin 2010

Le discernement

Une autre définition du Yoga, sinon LA définition de qu'est-ce que le yoga?

Le Yoga c'est d'être capable de faire le discernement.

Discerner, le chaud du froid, le tiède du chaud, le bien du mal, le vrai du faux, etc.

Pour pouvoir discerner, il faut d'abord avoir la connaissance sinon nous restons évidemment dans l'ignorance.

Nous devons acquérir Vidya : La connaissance. Vidya peut être considéré comme une voie à suivre, être dans la connaissance afin de pouvoir voir et être dans la vérité.

Patanjali nous dit qu'il y a 5 Kléshas ou 5 afflictions (douleur, accablement) qui nous empêchent d'être dans la connaissance. Ces 5 Kléshas sont considérés comme les causes de la souffrance (dukkha).

Parmi ces 5 afflictions, il y a :

  1. Avidya: l'ignorance.
  2. Asmita: le sens du « je ».
  3. Rāga: l'attachement.
  4. Dveṣa: l'aversion.
  5. Abhiniveśa: la peur.

Avidya: l'ignorance


L'ignorance c'est bien évidemment la non-connaissance ou ce que l'on croit vrai mais qui ne l'es pas, l'aveuglement. Il peut aussi être une chaîne d'illusions que l'on veut bien se faire croire à soi-même. ''Je ne sais pas que je sais'' ou ''je ne sais pas que je ne sais pas''.

Avidya c'est être dans l'obscurité, il faut alors ''éclairer notre esprit'' afin de rendre cette ignorance en connaissance. ''Je sais que je ne sais pas'', '' je sais que je sais.''



Asmita: le sens du « je »

C'est le ''je, me, moi, me, myself and I''. C'est notre Ego, avoir un peu d'Ego c'est bien, mais dans ce cas-ci, c'est l'Ego dans le sens très large du terme! C'est quelqu'un qui sait tout. ''Ha! Moi je sais, oui oui , je sais.'' Il n'y a alors pas de place pour la discussion, ni pour l'échange avec quelqu'un qui est imbus de lui-même. Que faire avec une personne ainsi? La réponse: Rien. Il n'y a rien à faire, excepté de reconnaître qu'elle est dans le JE et dans son Ego. Les personnes qui restent ainsi dans Asmita, reste dans la non-connaissance et dans le non-avancement, à moins qu'elles fassent du Yoga ;) ou qu'elles se rendent compte par elles-même que parfois nous pouvons apprendre des autres, que nous ne savons pas tout et que personne n'a la connaissance infuse. La connaissance est un apprentissage et c'est le travail d'une vie. La connaissance c'est aussi être capable de dire: ''Je ne sais pas, mais apprend moi.''


Rāga: l'attachement

C'est l'attachement matériel, mais aussi l'attachement émotionnel (aux personnes). ''Quand j'aurai ceci ou cela, je serai heureux'', ''Quand j'aurai trouvé la bonne personne, je serai heureux.'', ''je ne veux pas perdre tout ce que j'ai acquis au niveau matériel, car je serais malheureux.'', ''maintenant que j'ai une nouvelle voiture, je peux être heureux'', etc.

C'est être encore là être dans l'ignorance et dans une forme de souffrance car nous attendons toujours quelque chose. Le bonheur n'est pas dans ce que nous possédons ou pas et il n'est pas non plus dans le regard des autres. Le bonheur, il est à l'intérieur de nous. Quand nous arrivons à le comprendre, mais aussi à tenter de le vivre (pas facile), nous pouvons réellement atteindre un état de paix intérieur.

''There is no way to happiness, happiness is the way''
- Bouddha


Dveṣa: l'aversion

C'est prendre notre expérience du passé et la projeter dans le futur, c'est ne pas aller vers quelque chose ou quelqu'un par aversion, par jugement, par mépris, etc.

''Dans le passé, j'ai eu telle ou telle expérience malheureuse, alors je ne veux plus jamais revivre cela.'' on prend le passé et on le projette dans le futur. ''Je n'aime pas cette personne juste à cause de son apparence.'' donc par aversion, nous nous empêchons d'être en relation avec certaines personnes juste parce que nous portons un jugement et je suis certaine que nous passons souvent à côté de beaucoup de choses qui pourraient nous faire avancer. C'est dommage et malheureux.

Nous préférons rester dans l'ignorance au lieu de voir ce qui est tel qu'il est et pas comme nous pensons le voir, je pense qu'il faut enlever nos filtres et voir autrement.

''L'essentiel est invisible pour les yeux.''
- Saint-Exupéry



Abhiniveśa
: la peur


C'est d'après moi, celui qui nous fait rester le plus dans l'ignorance, qui nous empêche d'avancer. C'est celui qui ,je pense, est le plus difficile à surpasser.

Nous connaissons tous la peur. La peur des araignées, la peur du vide, la peur de ne pas réussir, la peur de ne pas plaire, la peur de tout ce que vous voudrez. Mais je crois qu'ici, il y a une peur plus subtile qu'il vaut la peine d'être mentionnée.

C'est la peur de l'inconnu. Nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas. Parfois on est dans une situation qui n'est pas forcément bien ou confortable, mais par peur de l'inconnu on préfère rester dans cette inconfort plutôt que de vouloir réellement changer les choses ou notre façon de vivre. Des exemples, il y en a plein et je suis certaine que vous pouvez en voir quelques uns de votre propre expérience.

Mais je vous en donne quelques uns: ''Un alcoolique qui boit pour fuir ses émotions, il aimerait arrêter de boire, mais gérer ces émotions est quelque chose de tellement inconnu qu'il préfère rester dans sa bouteille, même si celle-ci le fait souffrir lui et son entourage.'' , ''un couple qui ne s'aime plus, mais qui préfère rester ensemble, car ils ont peur de tout perdre leur matériel ou encore de se retrouver seuls?'', ''Je ne ferai pas ceci ou cela, parce que j'ai peur de ce que les autres vont penser, alors je vais rester sur mes envies, au lieu de les vivre'', etc.

Parfois notre inconfort nous semble plus confortable que le courage d'affronter notre peur de l'inconnu, qui peut être une source d'anxiété. Même si cet inconfort est moche, nous le connaissons et ça c'est rassurant!! Alors, la plupart du temps, nous ne bougons pas et restons dans la souffrance jusqu'à ce qu'elle nous soit vraiment insupportable, alors nous nous retrouvons avec des dépressions, des maladies, des dépendances, un mal de vivre, etc.

La peur nous empêche d'avancer. Il faut se débarrasser de ce boulet qui nous empêche d'évoluer. Personne n'a dit que la vie était facile, ils ont juste promis que ça en valait la peine!

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Le Yoga c'est discerner la connaissance de l'ignorance. Si je n'écoute pas mon coeur, je resterai dans l'ignorance, il est ma connaissance, ma voie à suivre, même si je ne sais pas où il m'emportera.

La connaissance pour moi en ce moment, c'est de reconnaître que seul le changement ne change pas. La vie est en mouvement perpétuel et ce pour tous les êtres! Allez à l'encontre de cela, c'est rester dans l'obscurité.

''Je lève les yeux au ciel, je me prosterne devant la vie et j'accepterai la pluie.''
- moi-même

Merci la vie, je l'aime! :)





lundi 31 mai 2010

Chapitre I - 3

I - 3 tadâ drastuh svarûpe avasthânam

tadâ: alors
drastuh: du témoin, du principe de conscience
svarûpé: dans sa vraie nature, dans sa propre forme
avasthânam: l'établissement, le fait de s'établir

Alors se révèle notre Centre établi en lui-même ou Alors le Soi s'établit dans sa vraie nature.

Patanjali nous dit que si nous arrêtons les activités du mental, nous pourrons nous établir en nous-même. Il parle de drashtar, c'est le témoin immobile établit en nous, celui qui voit, qui perçoit, nous pouvons aussi l'appeler le Soi ou le Centre. C'est une richesse que tous les hommes possèdent c'est une source d'amour, de vie, de créativité que nous cherchons souvent à l'extérieur de nous, alors qu'elle se trouve à l'intérieur.

Si pour Patanjali l'arrêt du mental et le fait de s'établir dans son Centre ou dans notre Soi afin de pouvoir révéler notre capacité d'être, paraît si simple . Il n'en est rien, car sommes nous réellement prêts à s'accepter et à se percevoir avec sérénité tel que nous sommes?

Personnellement, je situe mon Centre, mon Soi, mon Atman (le souffle vital) ou encore mon Drashtar au niveau du coeur. Car je pense qu'il est là, la source de mon être se trouve là, mais sommes-nous capable de toujours nous établir dans notre Centre intérieur?

''Il faut parfois faire le tour de monde afin de se retrouver. ''
- moi-même

Chapitre I - 2

I - 2 yogas cittavrttinirodah

yogah: yoga
citta: l'esprit, le psychisme, le mental
vrtti: les fluctuations, les agitations, les modes de fonctionnement, les perturbations
nirodhah: la faculté de diriger, l'interruption

Le Yoga c'est être capable de diriger les activités du mental ou c'est l'interruption de l'activité automatique du mental.

Les vrttis sont comme les ondes faite par le vent sur un lac calme, ils sont toujours présents dans l'esprit, dans le mental, dans le psychique. Ce sont ces petites ondes qui sont parfois la source de nos souffrances. Cet aphorisme nous apprend que le yoga nous permet de calmer et de diriger nos fluctuations du mental, nos pensées, nos émotions, nos sentiments qu'ils soient conscients ou inconscients, dans le but d'atteindre un état de quiétude de l'esprit et afin d'aller à la découverte de soi. Le yoga va favoriser ma présence d'esprit à ce que je suis et à ce que je fais.

Il est important de connaître cet aphorisme afin de pouvoir mettre en lien les autres aphorismes.